Vivre avec la Maladie Rénale Chronique 

« Je prends des médicaments, je surveille ce que je mange, ce que je bois. Ce doit être ni trop, ni pas assez », soupire Janine Swedrowski. L’octogénaire, installée dans les Vosges depuis 1981, est diagnostiquée de la Maladie Rénale Chronique depuis une dizaine d’année.

Elle a vu son quotidien transformé par cette dernière : « Trois fois par semaines, j’envoie au néphrologue les données que j’ai prises avec la tablette, la balance et le tensiomètre. Et ça pose problème parce que ça veut dire que je ne peux pas partir quelques jours sans mon matériel. » Elle fait également une prise de sang tous les mois pour surveiller son taux DFG (Débit de Filtration Glomérulaire) : « S’il passe en-dessous de 10, je serai dialysée. » C’est-à-dire qu’en plus de la charge mentale du quotidien, elle devra suivre un traitement qui nettoie le sang et élimine l’excès de liquide dans le corps à la place des reins défaillants.

« Je connaissais la Maladie Rénale Chronique parce que je viens du milieu médical, explique celle qui a travaillé 30 ans en médecine nucléaire au CHRU de Nancy. Mais souvent, les gens ne savent pas et passent à côté. C’est pour ça qu’il est important de dépister les soucis rénaux. En plus, c’est des examens indolores et rapides. » Pour aller dans ce sens, Janine Swedrowski s’est engagée pour France Rein à l’annonce de son diagnostic et fait aujourd’hui partie du conseil d’administration de l’association : « C’est ma façon à moi d’aider les autres ! »